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Le BIM au cœur de l’industrie

4 Juin 2020

Dans l’industrie, le BIM (Building Information Modeling ou Modélisation des données du bâtiment en français), permet la modélisation des données des bâtiments et structures. 

Pour faire simple, imaginez la construction d’un nouveau bâtiment ; vous avez généralement plusieurs prestataires, intervenants et corps de métier sur votre chantier (architectes, bureaux d’étude, maîtres d’ouvrage, entreprises, etc.). Pour le bon déroulement de celui-ci, vos prestataires vont devoir communiquer entre eux, échanger sur les plans et y faire des modifications. Un flot d’échanges pas toujours simple à gérer dans le quotidien et sur le terrain. 

À la livraison du chantier, vos prestataires vous remettent les clés et le dossier technique qui comprend tous ces plans et documents techniques. À vous de, vous y retrouvez dans cette masse de données !

C’est en 1995 (1) que quelques entreprises du bâtiment cherchent à rendre possibles et faciles les échanges entre les différents plans et informations techniques utilisés. 

Cette réflexion donnera naissance quelques années plus tard aux « plans » IFC (Industry Foundation Classes). Un format informatique de fichier permettant d’échanger et de partager des informations entre logiciels et corps de métier.

Il faut bien imaginer que l’IFC est un document plutôt technique et qu’il n’a pas pour objectif de proposer une visualisation esthétique et 3D du bâtiment.

Quelques années plus tard, le terme « Building Information Modeling » apparait pour désigner la récupération de fichier IFC (ou autres formats) afin de modéliser un bâtiment en 3D avec ces informations techniques.

 Cette modélisation 3D des données, permet de simplifier la vision du bâtiment et de ces différents niveaux.

Le BIM se définit à la fois comme :

  • Un outil permettant de structurer, de visualiser, de modifier et d’exploiter clairement et simplement des données de bâtiments ;
  • Un plan standard et numérique dans lequel vous avez accès à toute l’information technique nécessaire à la gestion du bâtiment dont :
    • Les informations de conception et de construction ;
    • Les propriétés des bâtiments (dimensions, matériaux, etc.) ;
    • Les informations détaillées et visuelles concernant les équipements techniques (circuits d’eau, électricité, etc.) jusqu’aux équipements de production pour une usine par exemple. 

Avec autant de données et une maquette aussi visuelle, c’est naturellement que le BIM a évolué vers le « temps réel » et les objets connectés.

Grâce à ce lien avec la supervision et les objets connectés, le BIM permet de récupérer des données dynamiques et d’agir en temps réel sur les objets connectés. Quelques exemples : température, éclairage, alerte de panne, etc.

C’est en parallèle de ces éléments que l’idée de coupler le BIM à la GMAO est née.

En effet, la gestion entièrement intelligente du bâtiment est une notion qui s’est imposée depuis 50 ans comme une idée du futur pourtant, la technologie existe déjà et est de plus en plus accessible.

Chez DSD SYSTEM, nous l’utilisons en partenariat avec les logiciels TEIA de Stereograph.

Industrie

Pourquoi l’industrie associer le BIM à la GMAO ?

Le BIM, en tant que système de données numériques, soulève des questions juridiques de plus en plus prégnantes, notamment dans le contexte industriel contemporain.

La directive européenne datant du 26 février 2014 encourage vivement l’intégration du BIM au sein des États membres, promouvant progressivement l’exigence d’utilisation de maquettes BIM exploitables dans les appels d’offres publics. Cette transition s’aligne parfaitement sur la demande croissante de l’industrie pour des processus numériques et opérationnels plus performants. Cette impulsion vers l’adoption du BIM devrait également se propager au secteur privé, reflétant ainsi les évolutions des exigences dans le domaine industriel.

Sur le terrain, l’équipe maintenance bénéficie ainsi de toutes les informations pour intervenir : 

  • La GMAO et le bon de travail précisant la nature de l’intervention ;
  • La maquette permettant de localiser et de faire des simulations (ex : couper une arrivée d’eau et voir les impacts sur la production) ;
  • La supervision indiquant les derniers relevés terrain.

Le gain de temps et de précisions n’est pas négligeable. Sans compter le retour d’information en temps réel grâce aux alertes de la GMAO et à la maquette BIM qui passera l’équipement de nouveau au statut opérationnel.

D’autres usages peuvent également être imaginés : 

  • Bénéficiez d’informations techniques à jour dans la GMAO et le BIM ;
  • Générer des demandes d’intervention depuis la maquette BIM (plus visuel que l’arborescence d’une GMAO) ;
  • Simuler un déplacement d’équipement en tenant compte des dimensions ;
  • Géolocaliser ou proposer un itinéraire pour le technicien dans le bâtiment ;
  • Etc.

Le BIM est utilisé partout

Le BIM révolutionne le marché de l’industrie 4.0 et de la maintenance, c’est pour cela qu’il est utilisé dans de nombreux secteurs. 

En mars 2018, selon le Conseil national de l’Ordre des architectes (CNOA), le BIM devient de plus en plus présent sur le marché global avec une utilisation de cette technologie sur 15,34 % des projets immobiliers contre 5,39 % en 2013.

Chez DSD System, le nombre de projets « GMAO + BIM » reste minoritaire, mais nous constatons des tendances identiques aussi bien dans la gestion de patrimoine que dans l’industrie.

Depuis quelques années, le BIM a même son propre « awards ». Les « BIM Green Awards » ont été lancés le 23 avril 2020 par le Réseau BIM des Territoires.

Ils ont pour objectif de promouvoir le numérique pour optimiser la construction de bâtiments plus durables.

Vous trouverez plus d’information ici https://www.construction21.org/france/contest/category/fr/bim-green-awards-2020.html

Le BIM au niveau juridique


Le BIM, en tant que données numériques, suscite de nouvelles problématiques juridiques, surtout dans le contexte industriel actuel.

La directive européenne du 26 février 2014 encourage et favorise l’adoption du BIM au sein des États membres, incitant progressivement les marchés publics à requérir l’usage de maquettes BIM exploitables.

Cette évolution est en phase avec les besoins croissants de l’industrie pour des processus plus numérisés et efficaces. Cette tendance à l’adoption du BIM devrait également s’étendre au marché privé, reflétant ainsi l’évolution des exigences dans le domaine industriel.

L’avenir du BIM et du BIM d’exploitation en lien avec la GMAO 

Le BIM joue un rôle central dans la gestion des projets immobiliers et de l’industrie, notamment dans les domaines de la maintenance et de la gestion énergétique.

Dans un contexte où les préoccupations environnementales se renforcent, le BIM et son application dans l’exploitation des bâtiments s’avèrent prometteurs pour l’avenir.

Un exemple parlant est l’adaptation actuelle du BIM pour optimiser l’utilisation des espaces de bureau et gérer plus efficacement la consommation énergétique, en tenant compte de l’occupation des locaux.

Grâce à son intégration avec la GMAO, le BIM contribue à rationaliser la planification de la maintenance des équipements et à optimiser les tournées d’interventions.

Il est indéniable que le BIM va continuer d’évoluer dans les années à venir, renforçant davantage ses liens avec l’exploitation, la maintenance et les préoccupations environnementales dans l’industrie.